Il fait si froid
chez vous pour moi Vos yeux, vos coeurs, vos voix J'ai les tripes qui claquent Et mon sang d'Antillaise Se fige, transi Il fait si fiel chez vous pour moi Vos yeux, vos coeurs, vos voix J'ai les tripes qui frémissent Et mon sang d'Antillaise Se caille, tourné Il fait si dur chez vous pour moi Il fait si chouette pour vous |
tripes f pl indvolde
bouillonner være i oprør
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Comparez par exemple ce poème avec l'extrait de Dany Laferrière:
Chronique
de la dérive douce dans Paroles d'Haïti (Munksgaard 1997)